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un jardin exceptionnel en centre-ville

Le jardin de Cybèle est exceptionnel dans son objet central, des ruines et des vestiges archéologiques, il l’est également par son insertion dans l’espace public et son ouverture permanente sur la ville.

Célébrer le caractère unique de la cité antique : les vestiges archéologiques sont au centre, le projet fait émerger la ville antique pour en permettre une nouvelle compréhension. A l’inverse d’un jardin urbain habituel où l’on traverse les espaces minéraux en périphérie avant d’accéder aux espaces plantés, ici, la végétation est dense en périphérie, alors que le centre recèle ruines et vestiges.

Répondre aux multiples usages et relier : le projet développe des entités fonctionnelles et paysagères dans le respect des spécificités de chaque partie du site : le Square Vassy donne accès direct au site, le bas de la domus aux Oscilla devient aire de jeux, la salle d’assemblée est transformée en théâtre de verdure, ses gradins supérieurs accueillent la roseraie, le parvis du théâtre et l’accès au forum magnifient la lecture des vestiges.

Le projet renforce les liens déjà importants entre la ville et ce jardin en facilitant la traversée est-ouest et en diversifiant les parcours.

Le jardin de Cybèle, constitue l’un des joyaux des vestiges antiques de la Ville de Vienne.
Le projet veut tenir compte d’une vision à long terme et de l’objectif de restaurer et valoriser un patrimoine riche de 20 siècles d’histoire pour l’intégrer dans la vie de la cité contemporaine, comme traversée urbaine, lieu de détente, de loisir, de culture, et surtout d’intense intimité culturelle des usagers avec leurs vestiges.

le Théâtre, un modelé qui épouse les formes du terrain

Figure paysagère historique (Parc Paysager), révélatrice de la géographie du territoire de Genas, le parc patrimonial du Château de Veynes est devenu au fil du temps, et du développement urbain de la ville, un « morceau de Nature » véritable poumon vert stratégique du cœur de Genas et un élément important de l’urbanité genassienne.

Aujourd’hui, la singularité, le « génie du lieu » de la partie ouest du parc (dans laquelle doit s’installer le théâtre de verdure) et sa beauté sont marquées par la préservation de son intégrité paysagère et le fait qu’il soit non-équipé.

Le projet se veut à la fois élégant et modeste : très dessiné, il vient se glisser tout « naturellement » dans le site du parc. L’espace est conçu comme une sculpture de terre qui sera recouverte de gazon de placage. Un procédé qui permet, en ayant un rendu immédiat, de s’assurer de la bonne tenue dans le temps du résultat et de respecter l’architecture douce du projet. Un travail fin de couture avec le talus existant donne l’impression au théâtre de se fondre dans la topographie existante, comme s’il avait toujours été là.

Des assises en BFUP, disposées de façon aléatoire, « flottent » sur la partie centrale des gradins et viennent, sans la perturber, s’insérer dans les lignes horizontales que dessine la composition d’ensemble.

En arrière du bosquet existant, le parking est prévu totalement enherbé afin de s’intégrer parfaitement dans le cadre naturel du parc.

le rôle déterminant du végétal

L’aménagement des espaces publics du quartier des Oliviers à Aubenas s’inscrit dans un Projet de Renouvellement Urbain réunissant des actions sur le bâti (démolition, reconstruction, réhabilitation) et sur les espaces publics (résidentialisation, requalification).

Les objectifs d’aménagement des espaces publics sont de valoriser le potentiel paysager existant en considérant les usages, de mailler le quartier d’un réseau d’espaces publics, et d’ouvrir le quartier sur son environnement paysager, urbain et culturel.

Un réseau de promenades relie le centre-ville au quartier, et le quartier aux parcelles encore cultivées alentours. Une promenade parcourt le quartier où l’olivier est successivement mis en scène dans un cadre jardiné, dans une exploitation agricole, dans des alignements ou dans l’animation de placettes… L’espace du « canyon » met en valeur l’olivier dans un jardin sec réunissant une palette végétale harmonieuse. L’effet de « luxuriance » recherché aux pieds des bâtiments créé un espace tampon entre les parcours, les espaces de rencontre et les logements.

L’espace du « parc » met en scène l’olivier sur des terrasses reproduisant les anciennes « faïsses ».
Arbre rempli de symboles et présent dans tous les pays d’origine des habitants du quartier, l’olivier est ici support de lien social et de nombreuses animations ou activités à visée pédagogique, de conservation botanique et même d’expérimentation agricole…

En cohérence avec les espaces publics, l’olivier est aussi mis en scène dans les espaces de résidentialisation qui se déclinent en 4 sous-ensemble : les espaces de ‘représentation’ qui permettent de mettre en recul et en valeur les bâtiments par rapport à l’espace public, les jardins privatifs ou les terrasses privatives protégés des vues, les espaces de stationnement résidentiel paysagers et les espaces de partages entre riverains, lieux de convivialité, de promenade, et de détente…

aménagement du centre-ville touristique et balnéaire

Carnon Plage s’inscrit sur un ‘morceau de géographie’ et un paysage entre deux eaux : l’étang d’Or et la mer Méditerranée.

Le projet de requalification des espaces publics majeurs de Carnon Plage constitue une opportunité pour s’interroger sur les leviers d’action permettant à la ville d’affirmer son identité : contemporaine, dynamique ancrée dans son paysage…

Cette situation géographique et paysagère singulière confère à Carnon Plage un caractère remarquable qu’il s’agira de révéler à travers un projet urbain et paysager révélateur de cette identité si particulière.

Le projet s’attachera à tisser des liens étroits entre le grand paysage et le cœur de ville et à diffuser un vocabulaire d’aménagement convoquant tout le potentiel nourricier du territoire alentour (végétation évocatrice des milieux méditerranéens naturels alentours, granulats locaux pour revêtements de sols …).