Valence

esplanade-jardin du champs de mars (3 hectares)

trois hectares d’esplanade-jardin en ville

Le projet d’aménagement s’inscrit dans une démarche contextuelle en offrant un belvédère sur le Rhône et l’Ardèche, en simplifiant la lisibilité des espaces afin de relier la vieille ville aux faubourgs de Valence.

D’une superficie de 3 hectares, cette vaste place de 300 mètres de long sur 100 mètres de large occupe une ancienne terrasse alluviale du Rhône en balcon sur le fleuve, face aux horizons lointains du château de Crussol, perché sur les contreforts calcaires de l’Ardèche. Intégré dans la géométrie du territoire de la ville, l’esplanade-jardin est conçue comme un espace contemporain : une esplanade urbaine avec un vocabulaire de jardin, salon d’extérieur et lieu de déambulation pour le citadin.

De par son dessein, l’esplanade redonne de l’éclat au kiosque Peynet et à l’ensemble du champ de Mars. Autour du Kiosque Peynet, deux grands bassins accueillent des fontaines musicales qui scandent l’hymne au Rhône et à la musique.

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Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
Bernard Paris architecte
BREA bet

Maîtrise d’ouvrage
Ville de Valence
Montant des travaux
5 M euros TTC – 30 000 m2
Date de réalisation
2000 – 2001

Villeurbanne

l’éco-campus de La Doua comme un parc

schéma directeur d’aménagement du campus et mission de maîtrise d’œuvre des espaces publics

Le concept du volet paysager du schéma directeur consiste à considérer « l’Eco-campus » comme un parc et le parc comme un tout. La traduction spatiale de ce concept suppose de porter une attention à tous les espaces libres du campus, quels que soient leurs usages, leur statut ou leur localisation. C’est ce soin constant qui permettra de créer un véritable maillage des espaces publics. Cette armature paysagère sera favorable à la fois à la biodiversité et au renforcement de l’identité de l’éco-campus qui se repose sur le potentiel paysager existant.

Pour mettre en œuvre ce maillage, le principe est celui de la « diffusion » de l’idée de parc à travers tout le campus à partir de l’axe vert. Les différents espaces relevés sont ainsi maillés entre eux, à la fois physiquement, par des continuités spatiales, et visuellement, par la mise en valeur des perspectives remarquables. La priorité est donc de concrétiser l’axe vert, dans son ampleur et sa continuité, c’est-à-dire, effacer toutes les coupures éventuelles, mettre en valeur les perspectives tout le long de l’axe et le mailler au socle urbain, cœur de vie du quartier.

Le projet prévoit la déclinaison d’une palette végétale diversifiée en terme d’essences et de strates, favorables à la biodiversité. Elle se décline selon 2 thèmes et 2 trames qui pourront se superposer : le renforcement de l’identité de parc sur l’axe vert avec une majorité de strates hautes et basses, et l’évocation de l’eau dans les axes nord-sud, avec une majorité de strates intermédiaires : cépées et massifs arbustifs.

Maîtrise d’œuvre
Agence APS
Dumétier design, urbanistes
Arcadis, bet vrd / structure
LEA, concepteurs lumière
Sogreah, bet hydraulique

Maîtrise d’ouvrage
Université de Lyon
Montant des travaux
7,2 M euros TTC – 5 Ha
Date de réalisation
2014-2015

Nice

réalisation de la place masséna

sur les traces du Paillon, la « rivière de fleurs »

Assise sur des infrastructures très spécifiques, la place Massena présente un certain nombre de contraintes techniques auxquelles viendra s’adjoindre le passage du tramway. Elle impose dans son traitement, des essences spécifiques mais elle appelle aussi, tant dans le choix de son mobilier que dans les végétations employées, de trouver une échelle qui soit à la mesure des bâtiments qui la font vivre.

La place est conçue comme un vaste rectangle de pierres aisé à parcourir, trait d’union entre les jardins, où le regard passera de rive à rive : de ses arcades à la fontaine, restituée dans sa symbolique. Emblématiques de l’image de Nice et de la Côte d’Azur, les jardins sont situés sur l’ancien lit d’un fleuve, le Paillon. C’est de cette particularité que se revendique le projet. Un parcours, qui part de la grande fontaine, ira jusqu’à « la promenade des anglais » et la mer à l’intérieur d’une promenade sensible, continue et lisible, offerte à la déambulation et aux plaisirs des sens.

L’aménagement s’appuie sur le charme existant du jardin dont le patrimoine végétal, exotique ou méditerranéen, sera conservé et même enrichi par endroits. La mise en scène diurne et nocturne d’une large promenade centrale se présentant comme une « rivière de fleurs », rendra au lieu sa magnificence et sa luxuriance.

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Maîtrise d’oeuvre
Bruno Fortier architecte mandataire
Agence APS
Light Cibles éclairagiste
Egis aménagement bet

Maîtrise d’ouvrage
Ville de Nice
Montant des travaux
22,6 M euros TTC – 10,7 ha
Date de réalisation
2006 – 2007

Tarascon

requalification du parc d’activités du Roubian

L’eau : un risque à gérer, une matière paysagère à valoriser

A l’instar des canaux et roubines d’irrigation ou de drainage qui parcourent l’ensemble de la plaine dans laquelle s’insère la zone du Roubian, la gestion à ciel ouvert des eaux pluviales constitue la colonne vertébrale du projet de paysage. Le continuum de noues permettant la rétention des eaux de pluies participe également de la diffusion de structures et d’ambiances végétales le long des voies de circulation (prairies, cépées fleuries …).

Au contact des commerces, un large cheminement piéton bordé de massifs fleuris permet de restituer un confort d’usage aux modes doux dans ce parc d’activité dominé par la présence des véhicules.

Le projet de paysage est complété par le développement d’une charte signalétique participant du renouvellement de l’image du parc d’activité : totem, relai d’information signalétique, adressage de rue …

Le projet en quelques mots :
– Gestion alternative des eaux pluviales (noues)
– Création d’une charte signalétique
– Création d’une pergola

Maîtrise d’œuvre
Agence APS mandataire
Artélia, BET VRD

Maîtrise d’ouvrage
Ville de Tarascon
Montant des travaux
2.7 M euros TTC – 2 ha
Date de réalisation
2017 – 2018

Annecy

création du jardin public galbert et du mémorial afn

un jardin contemporain à Annecy

A Annecy, non loin du centre ancien et des rives du lac, au coeur d’un nouveau quartier résidentiel en lieu et place d’une caserne militaire, le projet de jardin public préfigure l’espace public majeur de la ZAC GALBERT. Lieu de détente et de verdure ouvert à tous, le jardin se veut également un lien est/ouest avec les autres espaces publics de proximité de la ville.

De facture contemporaine, la conception du jardin s’applique, par une démarche contextuelle attentive à la qualité d’insertion, à tisser des relations sensibles avec son environnement : choix des matériaux, palette végétale adaptée aux conditions du milieu, qualité des ambiances créées au service des usages et ouverture visuelle aux horizons alpins sont autant d’attentions revendiquées.

Au centre du jardin, l’espace unificateur de la grande pelouse organise autour de lui les différents ouvrages, lieux et thèmes qui structurent et façonnent le site ; la pergola-ombrière, les promenades piétonnes latérales avec leurs fauteuils et leurs bancs, le jardin d’eau, le jardin des enfants et des plantes vivaces, le jardin des arbustes persistants à fleurs, le jardin des roches, l’événement du mémorial avec son mur d’eau et son bassin en appui sur le belvédère…

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Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
ICC Ingéniérie bet

Maîtrise d’ouvrage
Ville d’Annecy
Association AFN
Montant des travaux
1,3 M euros TTC – 6000 m2
Date de réalisation
2007 – 2008

Vienne

valorisation du jardin archéologique de Cybèle

un jardin exceptionnel en centre-ville

Le jardin de Cybèle est exceptionnel dans son objet central, des ruines et des vestiges archéologiques, il l’est également par son insertion dans l’espace public et son ouverture permanente sur la ville.

Célébrer le caractère unique de la cité antique : les vestiges archéologiques sont au centre, le projet fait émerger la ville antique pour en permettre une nouvelle compréhension. A l’inverse d’un jardin urbain habituel où l’on traverse les espaces minéraux en périphérie avant d’accéder aux espaces plantés, ici, la végétation est dense en périphérie, alors que le centre recèle ruines et vestiges.

Répondre aux multiples usages et relier : le projet développe des entités fonctionnelles et paysagères dans le respect des spécificités de chaque partie du site : le Square Vassy donne accès direct au site, le bas de la domus aux Oscilla devient aire de jeux, la salle d’assemblée est transformée en théâtre de verdure, ses gradins supérieurs accueillent la roseraie, le parvis du théâtre et l’accès au forum magnifient la lecture des vestiges.

Le projet renforce les liens déjà importants entre la ville et ce jardin en facilitant la traversée est-ouest et en diversifiant les parcours.

Le jardin de Cybèle, constitue l’un des joyaux des vestiges antiques de la Ville de Vienne.
Le projet veut tenir compte d’une vision à long terme et de l’objectif de restaurer et valoriser un patrimoine riche de 20 siècles d’histoire pour l’intégrer dans la vie de la cité contemporaine, comme traversée urbaine, lieu de détente, de loisir, de culture, et surtout d’intense intimité culturelle des usagers avec leurs vestiges.

Maîtrise d’œuvre
Agence APS
Atelier CAIRN, architectes
Setec, bet VRD + OPC – Thermi-Fluides, ingénierie fluides
Cabinet Philippe TINCHANT, économie patrimoine
Synapse construction, ingénierie structure
ZELE, signalétique – DARDELIN, conception lumière

Maîtrise d’ouvrage
Ville de Vienne
Montant des travaux
1,8 M euros TTC – 7.000 m²
Date de réalisation
2020 – en cours

Genas

création du théâtre de verdure du parc de veynes

le Théâtre, un modelé qui épouse les formes du terrain

Figure paysagère historique (Parc Paysager), révélatrice de la géographie du territoire de Genas, le parc patrimonial du Château de Veynes est devenu au fil du temps, et du développement urbain de la ville, un « morceau de Nature » véritable poumon vert stratégique du cœur de Genas et un élément important de l’urbanité genassienne.

Aujourd’hui, la singularité, le « génie du lieu » de la partie ouest du parc (dans laquelle doit s’installer le théâtre de verdure) et sa beauté sont marquées par la préservation de son intégrité paysagère et le fait qu’il soit non-équipé.

Le projet se veut à la fois élégant et modeste : très dessiné, il vient se glisser tout « naturellement » dans le site du parc. L’espace est conçu comme une sculpture de terre qui sera recouverte de gazon de placage. Un procédé qui permet, en ayant un rendu immédiat, de s’assurer de la bonne tenue dans le temps du résultat et de respecter l’architecture douce du projet. Un travail fin de couture avec le talus existant donne l’impression au théâtre de se fondre dans la topographie existante, comme s’il avait toujours été là.

Des assises en BFUP, disposées de façon aléatoire, « flottent » sur la partie centrale des gradins et viennent, sans la perturber, s’insérer dans les lignes horizontales que dessine la composition d’ensemble.

En arrière du bosquet existant, le parking est prévu totalement enherbé afin de s’intégrer parfaitement dans le cadre naturel du parc.

Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
Atelier du Trèfle, bet vrd, opc
L’agence lumière, concepteur lumière

Maîtrise d’ouvrage
Ville de Genas
Montant des travaux
480.000 euros TTC – 8.000 m²
Date de réalisation
2019 – 2020

Bourg-lès-Valence

aménagement de la place centrale, projet urbain

un espace citoyen au coeur de la ville

Le quartier de la mairie de Bourg-Lès-Valence va subir une profonde mutation.

Un vaste projet d’urbanisme dessine aux abords de la mairie un centre «centre-ville recomposé» avec l’implantation d’îlots d’habitats, de commerces en rez-de-chaussée et trois édifices publics majeurs réunis autour d’un même espace central : la médiathèque, la poste et la mairie.

Le vaste espace public central devient la place centrale de Bourg-Lès-Valence, qui réunit toutes les pratiques communautaires des citoyens : la détente, le devoir citoyen (mairie), la culture (médiathèque), le jeu, les manifestations festives, le commerce de proximité, les rencontres, le mariage, le transport en commun, la promenade à vélo ou à pied, les services publics (poste, mairie, médiathèque…), l’histoire des canaux…

Cette mixité des usages qui fabrique la ville est le premier objectif de notre projet. La richesse des ambiances, la polyvalence des espaces et la fluidité des transports sont les garants d’un centre ville animé et porteur d’urbanité.

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Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
L’Atelier Lumière éclairagiste
Cap Vert Ingénierie bet

Maîtrise d’ouvrage
Ville de Bourg-lès-Valence
Montant des travaux
2,9 M TTC – 14000 m2
Date de réalisation
2008 – 2009