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Tirant profit de l’élancement de la place, la composition d’ensemble s’articule autour d’un vaste espace public tout en longueur, s’étirant de la rue Garilland jusqu’à la rue du Stade. La Place-Jardin Paul Morand s’organise en un gradient minéral/végétal selon un axe longitudinal avec :

Au nord-est, une grande place minérale support du marché et accueillant une pergola végétale qui apportera une ombre agréable lors des chaudes journées d’été.

Au sud-est, un espace public de plus en plus végétal composé d’un dallage enherbé débouchant sur une vaste pelouse (la plage verte) bordée de part et d’autre par des jardins colorés et parfumés.

Tel un fil conducteur guidant d’un bout à l’autre de la place, un axe monumental agrémenté de fontaines sèches prend place au centre de la place.

L’alignement de platanes existants est conservé et complété par la plantation de nouveaux platanes dans les espaces libres. De nombreux massifs d’arbustes à fleurs agrémentent la place et offrent un écrin végétal aux usagers des lieux.

Une co-conception et une co-construction pour ce nouvel espace partagé au cœur du quartier de la Soie à Villeurbanne. Un nouveau parc construit autour de la cogestion, de la biodiversité et de l’existant.

Le Parc Aux Hérissons se décline en 4 zones distinctes et complémentaires :

Le jardin ensauvagé : un espace naturel où la création d’une passerelle en bois, une mare écologique et des cheminements en revêtement perméable invitent à la flânerie et à la découverte de la biodiversité.

La clairière des rencontres : un véritable théâtre de verdure pour se détendre, se retrouver et accueillir des événements collectifs, agrémenté de nouvelles plantations.

Le jardin du jardinage : un verger valorisant des arbres fruitiers anciens et un jardin potager pour encourager la culture locale et le lien social.

La plaine active : un espace ludique de près de 600 m², doté d’agrès, qui promet des moments de jeu et de convivialité pour tous.

Ces espaces ont été co-pensés par le collectif d’habitants (1 001 hérissons) qui devient le cogestionnaire de cet espace public.

Parallèlement à cette implication citoyenne, une attention particulière a été portée à la dimension environnementale du projet, à la préservation de l’existant et de la biodiversité.

Ainsi, les arbres historiques du parc bénéficient d’une protection renforcée, aucun arbre en bonne santé n’a été abattu, et un balisage spécifique préserve les sols naturels. Les nouvelles plantations respectent le label végétal local et sont adaptées au changement climatique. Des zones écologiques, refuges pour la faune locale, sont préservées, et des habitats pour la petite faune sont créés à partir de déchets verts conservés sur site.