Vaison-la-Romaine

la place montfort et ses abords

une place aux accents méditerranéens

Depuis le XIXème siècle la place Montfort est un espace privilégié de vie, de détente et de rencontre citadine ainsi qu’un espace commercial de premier plan à l’échelle du Pays Voconces.

Le sens donné au réaménagement devrait répondre à trois enjeux majeurs :

– redonner aux Vaisonnais un espace public emblématique et identitaire de premier plan devenu un parking
– conforter l’attractivité commerciale et urbaine de la place
-créer un espace suffisamment flexible pour accueillir les différentes manifestations Vaisonnaises.

Maîtrise d’œuvre
Agence APS mandataire
Ginger – Sud Equipe, BET VRD

Maîtrise d’ouvrage
Ville de Vaison-la-Romaine
Montant des travaux
1,5 M euros TTC – 4.200 m²
Date de réalisation
2011

Saint-Paul-lès-Romans

aménagement de la traversée du village

Afin de pacifier l’entrée ouest de la ville de Saint-Paul-lès-Romans, les voies de circulation s’insèrent dans un paysage de massifs de graminées et de cépées fleuries, évocateur des paysages ruraux alentours.
L’alignement de platanes existants a été préservé et complété.

Des lisses en bois accompagnent les structures végétales et confèrent un caractère urbain à l’entrée de ville.
Une continuité piétonne généreuse ainsi que des plateaux traversant traités en enrobé grenaillé participent de la nouvelle partition des espaces et des usages.

Les eaux de ruissellement sont acheminées vers une noue et rejetées dans deux bassins de rétention paysagés.

Le projet en quelques mots :
– Requalification d’entrée de ville
– Noues et bassins paysagers
– Intégration d’arrêts de bus
– Cheminement modes doux et plateaux traversant
– Préservation d’un alignement de platanes existants
– Plantation de 62 cépées
– Plantation de 29 arbres tige
– 6200 m² de graminées

Maîtrise d’œuvre
Agence APS
Artélia, BET VRD

Maîtrise d’ouvrage
Ville de Saint-Paul-lès-Romans
Montant des travaux
1.5 M euros TTC – 16.000 m²
Date de réalisation
2017 – 2018

Alba-la-Romaine

mise en valeur du site archéologique

un site classé aux Monuments Historiques

Le projet d’aménagement propose à la fois de mettre en scène le site archéologique de la ville antique d’Alba et d’offrir du confort à sa découverte.

Le tracé des cheminements et le projet paysager mettent en valeur les vestiges archéologiques et donnent à voir le grand paysage qui l’environne.

Depuis l’aire d’accueil est visible le futur ‘musée du site’, où le visiteur est successivement invité à franchir le ruisseau du Palais, à découvrir «l’area sacra» implantée sur une terrasse dominante et dégagée, puis à rejoindre le théâtre, lové dans un méandre du ruisseau du Massacre et de sa ripisylve.

Trois modules et deux stations d’interprétation disposés à des emplacements stratégiques donnent les clefs pour la compréhension du site.

Une mise en lumière signifie la présence de la cité antique depuis la RD 107 et jalonne un parcours de découverte nocturne utilisé pour guider les spectateurs les soirs de manifestations.

Maîtrise d’œuvre
Agence APS mandataire
Studio Totem, designer
Naldéo, Bet VRD

Maîtrise d’ouvrage
Conseil Général de l’Ardèche
Montant des travaux
2,2 M euros TTC – 13 Ha
Date de réalisation
2011 – 2012

Ajaccio

piétonisation de la ville génoise

réactiver la valeur patrimoniale du site

En lien direct avec la Citadelle, joyau originel d’Ajaccio, l’ambition du projet de piétonisation de la Cité Génoise est une opportunité pour réactiver la valeur patrimoniale du site. Il partage par ailleurs cette nature de parcours et de ponctuation avec celui de la Citadelle. Les deux sites sont alors vus comme un « tout ». C’est l’opportunité d’envisager les deux sites en cohérence.

Les enjeux patrimoniaux des deux projets entrent en correspondance. Le patrimoine engagé y est à la fois matériel et immatériel et interroge les enjeux de flux : des mobilités, des transmissions culturelles, des lignes de fuite géographiques et identitaires.

Programme de travail :
– Rétablir le lien avec la place de Campinchi, tout juste réhabilitée.
– Rétablir une relation apaisée avec la place du Diamant et la place Foch.
– Diffuser à long terme un vocabulaire dans la ville par un travail de ponctuation et une qualité d’espace public le long des axes fédérateurs.

L’enjeu est aussi d’arrimer la ville génoise au centre-ville : ses usages, ses mobilités, ses espaces publics. Le couple Citadelle/ville génoise peut alors diffuser, le long de ses espaces publics, son rayonnement au centre-ville, bénéficiant an retour de son dynamisme urbain et commercial.

Maîtrise d’œuvre
Agence APS
Amelia Tavella Architectes, architecte urbaniste
Horizon Conseil, BET déplacement transports mobilité
BET Pozzo Di Borgo, BET VRD économiste
Isabelle Kientz – Rebiere, architecte du patrimoine
L’Agence Lumière, concepteur lumière urbaine
Lizia Terrazzoni, sociologue urbain
Dominique Lanzalavi, historien
Antoine-Marie Graziani, historien contemporain

Maîtrise d’ouvrage
Ville d’Ajaccio
Date de réalisation
en cours

Rillieux-la-Pape

le quartier des « balcons de sermenaz »

une démarche paysagiste écologique et « contextuelle »

Le projet d’ensemble du quartier des « Balcons de Sermenaz » donne l’opportunité de s’installer dans un cadre paysager de qualité, à proximité d’un espace naturel boisé : le Parc des Balmes, matière première du paysage du site. La proximité des ilots F et J avec ces espaces boisés nous pousse à proposer un projet qui permette le dialogue entre construction et nature, et entre espace jardiné et espace naturel.

Biodiversité
L’aménagement des espaces extérieurs a été pensé afin de favoriser la biodiversité floristique et faunistique. La variété des essences choisies (plantes nectarifères, annuelles, vivaces, végétaux à petits fruits…) ainsi que la présence de trois strates végétales quelques soit les espaces offrent une variété de milieux favorables à la venue d’insectes et d’oiseaux.

Au-delà de ces gites naturels que forment les structures végétales, des mobiliers supports de biodiversité seront intégrés dans les jardins, mais à distance des lieux de passage afin qu’insectes et animaux puissent s’installer sans créer de nuisances pour les usagers. Les hôtels à insectes pourront prendre de multiples formes : abris (à placer au sud du terrain), tas de pierres au cœur des jardins, cavité dans certains ouvrages (murs de soutènement par exemple) … Pour les nichoirs à oiseaux, ils seront installés soit sur les cabanes soit sur des mâts à nichoirs de hauteur 3m à 5m de haut spécialement construits. Les différents nichoirs seront étagés en fonction des espèces (Moineau, mésanges, rougequeue et chauves-souris).

La biodiversité sera d’autant plus favorisée sur le site si une gestion différenciée des espaces extérieurs est mise en place : pas d’utilisation de pesticides, fauches tardives, pas de fauche sur la lisière arborée pour préserver les habitats décomposition des feuilles mortes in situ …

Maîtrise d’œuvre
Agence APS
MFR Architecte
Betrex, BET économiste, vrd et structure
Adret, BET fluide HQE

Maîtrise d’ouvrage
Dynacité, Office public de l’habitat de l’Ain
Montant des travaux
480.000 euros TTC – 3.500 m²
Date de réalisation
en cours

Nouméa

réhabilitation du site industriel de dionambo

île de Doniambo, en 2030 … un land art

A l’Ouest, des camions bennes surdimensionnés chargés de scories ou de plantes vont et viennent dans une noria de poussières et de bruit. Sous les rugissements des moteurs, ça benne, déverse, compacte, étale, roule mais ne s’attarde pas. Là-haut dans les cabines, juchés sur leurs sièges et suant sous le soleil, des chauffeurs construisent les 100 hectares de collines de l’Île de Doniambo dans une valse Prométhéenne. Pour ces hommes, le versement de ces millions de tonnes est une routine. Mais qu’on ne s’y trompe pas, ce travail est un chantier qui jour après jour modifie le paysage.

Ces hommes construisent une sorte d’Eden où viennent nicher toutes sortes d’oiseaux.
C’est un au-delà offrant aux rivages alentours plus qu’un morceau de pays, et à ses habitants l’imaginaire d’un lieu vierge et inaccessible.

Le simple creusement d’un canal a donné naissance à une Île : l’île de Doniambo. A coups de pelleteuses, l’acte de creuser a créé un Lieu. Par voie de conséquence l’insularité soudaine de l’usine décontamine les réciprocités Usine-Ville.

L’usine transforme ici la montagne que des mineurs ont extraite, puis que des marins ont transportée depuis les mines des confins du territoire calédonien jusqu’au site de Doniambo. De lagon, l’usine a fait de ce site une presqu’île ; puis de presqu’île le site est devenu désormais l’Île de Doniambo. C’est le maillon d’une grande chaîne qui relie la Nouvelle-Calédonie au reste du monde. Une chaîne de tâches herculéennes mais une chaîne très humaine.

Et puis autour, le lagon offre son horizon.

Maîtrise d’œuvre
Agence APS
Rudy Ricciotti, architecte
A. Varichon et G. Henry, architectes urbanistes associés
A2EP, Agence pour l’Eau et l’Environnement du Pacifique
Iosis, Bureau d’Etudes
Pascal Chind, contribution artistique
Observatoire 1, concepteur lumière

Maîtrise d’ouvrage
Société le Nickel (SMNL)
Montant des travaux
75 M euros TTC – 260 Ha
Date du concours
concours lauréat 2008

LYON

Projet Urbain Partenarial (PUP) Ginkgo

vers un jardin naturel urbain

L’histoire du quartier de la Mouche à Gerland est intimement liée à celle de la géographie de l’eau et orchestré par la présence du Rhône. La narration du projet tire son dess(e) in de l’origine marécageuse du site et met en scène cette relation à l’eau dans le coeur d’îlot et le quartier. La contrainte zéro rejet devient ici un des postulats du parti pris paysager. Les eaux sont retenues et infiltrées dans les méandres d’un modelé de sol dont le dessin fait écho au lônes rhodaniens historiques de la Mouche. Lors des fortes pluies, des « flaques » se révèlent dans le modelé sinueux avant de disparaître à nouveau.

Ambiance végétale et écologie du jardin
Un cortège d’arbres pionniers à bois tendres et à la croissance rapide (saule, érables) se mêlent à quelques sujets à croissance lente, essences à bois dur de première grandeur (chêne, orme) qui étageront la canopée et favoriseront le renouvellement végétal du paysage du coeur d’îlot.

Une strate arbustive protège les vis-à-vis en rez de chaussée.
L’ambiance arborée et les essences de comestibles encourageront la pratique de la cueillette et bénéficieront à l’écologie de la petite faune. La diversité de la végétation herbacée accompagne les courbes du modelé et structure les pleins et le vides du jardin. Composée de vivaces et de graminées, les massifs serpentent dans le jardin drainant une biodiversité riche. Les espaces enherbés laissent des espaces de vie et de jeux pour les habitants.

Maîtrise d’œuvre
Agence APS mandataire
OGI, bet vrd

Maîtrise d’ouvrage
Société d’Aménagement du Domaine de la Mouche (SADLM)
Travaux
2,5 Ha
Date de réalisation
en cours

Bourg-lès-Valence

concours du parc de la Cartoucherie

révéler la grande diversité d’ambiances du site

Le site de la Cartoucherie dispose d’une grande diversité d’ambiances que le projet cherche à révéler par des interventions ponctuelles et mesurées.

Le parc s’articule autour de 3 grandes entités qui forment les lignes directrices de la composition et le socle de l’aménagement :
– L’axe du canal, son orientation nord/sud met en exergue la relation à la grande cheminée de briques rouges, marqueur de ce paysage industriel mais aussi lien physique avec le bassin et la gare toute proche.
– L’arc des gradins de verdure : architecture de terre, orientée à l’ouest, qui permet d’apprivoiser les pentes du site et de gérer les relations entre la terrasse haute et la prairie des évènements, véritable équipement du parc. – L’anneau de la mémoire : figure magistrale empreinte d’une grande symbolique. Ce grand cercle relie et traverse les diverses entités du parc tout en contant l’histoire du site (parcours d’interprétation historique).

Afin d’asseoir l’identité du site, construite à la croisée du présent et du passé, le projet cherche à conserver un grand nombre de traces du passé (dalles existantes, rails, …) tout en développant un vocabulaire unique, coloré, décalé et résolument contemporain autour du mobilier et des différents modules.

Une esthétique commune se développe autour de la couleur rouge/orangée évocatrice des briques de la grande cheminée et du bâtiment principal. Cette couleur vive qui contraste avec les teintes grises des dalles et les nuances de vert de la végétation existante font de chaque élément de mobilier, des points d’attractivités dynamiques et constitutifs du paysage unique du parc de la Cartoucherie.

Maîtrise d’œuvre
Agence APS mandataire
Cap Vert Ingénierie, BET paysage et VRD
Dicobat, économiste
AA Group, architecte du patrimoine
Escale Design, design urbain et d’espace & design de mobilier

Maîtrise d’ouvrage
Ville de Bourg-lès-Valence
Montant des travaux
2,7 M euros TTC – 5 Ha
Date du concours
2017