Auteur/autrice : agence aps
SIGNALÉTIQUE
GARDE – CORPS – MAIN COURANTE
DIVERS
Marseille
réaménagement de la plus grande place de marseille
la reconquête des espaces publics par les piétons
Le projet propose une situation renouvelée du dispositif de mobilité sur la place en lien avec son contexte urbain environnant. Il opte tout d’abord pour l’abandon de la circulation en anneau au profit d’une accessibilité ponctuelle en « pétale », utile à la desserte locale et à ses riverains. Il adopte également un nouvel axe nord/sud de circulation, pratiquement implanté dans l’alignement de la rue Saint-Savournin. La nouvelle voie nord/sud est mise en discrétion sous le couvert des arbres, entre le mail ouest des deux alignements de tilleuls existants, appelée « grande Rambla » et un nouvel alignement de féviers (gleditsia triacanthos ‘Skyline’) qui renforce l’épaisseur du mail.
Une nouvelle unité de lieu retrouvée pour la place
Cette stratégie offre une réactivation du potentiel de mise en scène et d’appropriation de la place dans une configuration apaisée et sécurisée. La figure fermée du cadre arboré de la place est « décadenassée » pour s’ouvrir à ses extrémités nord et sud.
La biodiversité réinstallée en ville
Avec la plantation diversifiée de 108 arbres de 21 nouvelles essences et 6500 arbustes, vivaces et graminées, la place conforte son ambiance végétale méditerranéenne et favorise la biodiversité en centre-ville.
Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
Sitétudes, BET VRD
Duchier + Pietra Architectes : architectes des kiosques
Lamoureux Ricciotti, BET ingénierie et structure
Adret, BET qualité environnementale
Horizon Conseil, BET déplacement et mobilité
JML Consultant, BET fontainerie
Les éclaireurs, concepteurs lumière
CEC, économiste
Maîtrise d’ouvrage
SOLEAM
Montant des travaux
15 M euros TTC – 28.000 m²
Date de réalisation
2017 – 2021
Antibes
réalisation de l’esplanade du pré aux pêcheurs



offrir un lieu de rencontre et de détente de grande qualité
Le projet s’attache à redonner aux piétons et aux déplacements doux (cycles, bus,…), une place plus adaptée à la situation stratégique du site : espace de rencontre entre la Vieille ville et le Port de plaisance.
Le dessin de l’aménagement dans son ensemble invite à une réduction de la vitesse des véhicules à l’approche de la Vieille ville et à une réduction du trafic automobile. Le long de l’avenue de Verdun, un large trottoir côté port est planté de tamaris : petits arbres qui supportent les embruns avec au pied un paillage de gros galets rappelant la présence de la mer.
La grande Esplanade du Pré aux pêcheurs retrouve son entité spatiale d’antan devant la Courtine. Vaste espace minéral, sa surface est calepinée par un jeu de lignes qui évoque les filets de pêche étendus autrefois à cet endroit. Ces lignes sont réalisées par des tubes carrés en inox enfouis dans l’épaisseur du béton de surface. Sur ce même sol est installé un maillage de clous en laiton cachant les anneaux d’ancrage pour les tentes des manifestations.
Les pins actuels sont habillés d’un grand ouvrage en bois d’ipé le long de l’avenue de Verdun. Dessiné en gradins côté esplanade et côté port, le deck en bois offre une vaste tribune pour des spectacles événementiels qui se joueront sur l’esplanade ou sur la promenade haute de la Courtine.
Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
Egis France bet vrd
Atelier lumière éclairagiste
Maîtrise d’ouvrage
Ville d’Antibes
Montant des travaux
5.5 M euros TTC – 17.000 m²
Date de réalisation
2013 à 2014
Marseille
le jardin des migrations sur le fort saint-jean
le jardin des migrations, un jardin-promenade
Sensoriel et didactique, le jardin est conçu comme un “livre toujours ouvert”, où il faut s’égarer pour y découvrir les preuves de la connaissance, qu’elles relèvent de l’histoire naturelle ou de l’histoire humaine.
Surplombant le port de Marseille, lieu d’arrivée des plantes et des hommes, le jardin des migrations évoque, à travers une succession de seize tableaux, le brassage des cultures autour de la méditerranée et des plantes qui les accompagnent.
Les passages et niveaux multiples qui animent les lieux du fort se prêtent à une proximité immédiate pour le visiteur attentif ou le promeneur distrait. Cette approche garantit un intérêt tout au long de l’année, indépendamment des périodes de floraison. Elle permet de valoriser une collection botanique de plantes méditerranéennes dans un contexte de jardin sec, demandant un entretien réduit et ne nécessitant aucun arrosage, engrais ou traitement phytosanitaire.
Le jardin permet de dépasser l’opposition entre plantes indigènes ou exotiques et invite à réfléchir sur les notions de perméabilité, de flux, de migration et d’évolution. Le fort Saint Jean et le Mucem offre à Marseille l’opportunité de créer le premier Jardin des migrations en Méditerranée.
Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
A. Bruguerolle architecte du patrimoine
O. Filippi spécialiste de la flore méditerranéenne
Agence Lumière concepteur lumière
Sitétudes bet vrd
Biotope bet environnement
Enviroconsult bet bilan carbone
Maîtrise d’ouvrage
Ministère de la Culture – OPPIC
Montant des travaux
6,9 M euros TTC – 15.000 m²
Date de réalisation
2011 à 2013
Annecy
aménagement de l’esplanade paul grimault
une reconquête urbaine et paysagère
Sur la dalle de béton sans mémoire de l’esplanade, la démarche contextuelle et sensible est propice à refonder une histoire par une rhétorique appropriée au nouvel univers reconstitué du projet.
Le pouvoir d’évocation du projet renvoie ainsi à des situations vécues ou des lieux connus par les pratiquants du milieu montagnard estival ou hivernal – citadins, touristes ou alpins.
Au Nord, le triangle de l’esplanade végétale. La situation plane et le vocabulaire d’aménagement renvoient à la géographie de « plateau » calcaire à l’instar du fabuleux lapiaz du Parmelan.
En bordure Sud de la dalle Haute, le grand rectangle central de la terrasse urbaine, devient le « coeur battant » du dispositif du projet. Sa situation perchée ouverte visuellement aux horizons, sur la montagne de Semnoz et sur le massif des Bornes, renvoie aux ambiances des terrasses des restaurants d’altitude si prisées des skieurs lors des journées ensoleillées.
Le troisième espace établit le lien entre dalle haute et dalle basse. C’est un jardin de roses, qui s’appuie sur la boite du parking pour mieux l’effacer.
L’inscription urbaine du jardin dans la pente n’est pas sans rappeler la situation géographique du « versant » caractéristique du relief montagnard.
Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
Cap Vert ingénierie bet vrd
Maîtrise d’ouvrage
Ville d’Annecy
Montant des travaux
1,2 M euros TTC – 3.400 m²
Date de réalisation
2010 à 2011